« Virtual try » : son succès auprès des leaders de la cosmétique est bien réel
Cela ne fait aucun doute, la crise sanitaire bouleverse l’expérience client de manière globale, mais encore plus dans la mode, la beauté ou encore l’équipement de la maison où le toucher et la visualisation des produits est presque indissociable de l’acte d’achat. Aux U.S.A., Ulta Beauty (US$ 1,2 milliard de CA au 1er trimestre 2020) prend le problème à bras le corps avec sa solution GLAMLab, lancée en 2016, qui permet aux clients d’essayer plus de 4.000 produits de maquillage (rouge à lèvre, ombre à paupières, eye-liner, etc.) via l’écran de leur ordinateur. Son utilisation a été multipliée par 5 depuis le début de la pandémie et l’enseigne continue de miser sur cette nouvelle expérience client en introduisant la présence de conseillers beauté virtuels. Sephora (2.600 magasins dans le monde) en fait de même via son application et propose aussi des tutoriels. L’Oréal (US$ 7,9 milliards de CA au 1er trimestre 2020) implémente l’essayage virtuel via ModiFace, une start-up canadienne rachetée par le géant du soin et des cosmétiques en 2018.