Produits de grande consommation : Quelle sera La part du e-commerce en 2022, selon Nielsen
Même si Amazon, Alibaba et JD.Com font le buzz, les ventes en ligne de produits de consommation courante (PGC) ne pèsent que 7 % du marché mondial. Quels facteurs (structurels, culturels, économiques…) permettront son décollage d’ici 2022 ? Nielsen livre ses prévisions dans le monde dans une étude.
Des secteurs comme le voyage, le textile, ou l’électronique, sont déjà très impactés par le e-commerce. Il n’en est pas de même pour l’alimentaire et les produits de consommation courante. A l’heure actuelle, les ventes en ligne ne pèsent à l’échelle mondiale « que » 7 % de cet énorme secteur que sont les PGC ou FMCG (Fast Moving Consumer Goods).
Si le e-commerce progresse moins vite dans ce secteur, c’est parce qu’il existe, cela va de soi, des contraintes particulières de livraison (fraicheur et qualité des produits alimentaires). Mais aussi parce que dans certains pays avancés, comme l’Allemagne, fortement peuplée, la densité du réseau des magasins « traditionnels », facilement accessibles, rend moins nécessaire le recours à Internet et à la livraison à domicile, insiste Nielsen dans une étude publiée en septembre 2018, sur les opportunités du e-commerce dans les FMCG.
Première conclusion : si l’on s’en tient à la tendance actuelle (+20 % de croissance/an, soit quatre fois plus que pour le retail « classique »), le e-commerce pourrait dépasser en 2037 les ventes « offline ». Mais il est plus probable, admet l’étude, que l’on assiste dans le futur à une convergence entre « on » et « off-line » (clic-and-collect, nouveaux systèmes de livraison à domicile,…) et au développement de l’omni-canal. Au total, Nielsen estime que le commerce électronique des produits de grande consommation atteindra US$ 400 milliards en 2022 ce qui représentera entre 10 et 12 % du marché mondial de ces produits.
Deuxième conclusion, la vitesse de développement du e-commerce dépendra de nombreux facteurs (techniques, structurels, économiques ou culturels). Voici les principaux facteurs qui vont conditionner le rythme de croissance des ventes on-line dans chaque pays, d’après Nielsen :