Avec Greenweez, Carrefour vise la place de n°1 du bio en ligne en Europe
En physique comme en ligne, le bio se démocratise. Greenweez, filiale de Carrefour spécialisée dans le bio « en ligne », avance ses pions en Europe. Rencontre avec Romain Roy, son co-fondateur et Directeur Général.
Sophie Baqué : Pouvez-vous nous présenter le site Greenweez.com ?
Romain Roy : Créé en 2007, Greenweez est un site d’e-commerce de produits bio présent en France, Espagne et Italie. Notre force réside dans notre grande largeur d’offre (18.000 références chez Greenweez contre 4.000 chez Biocoop par exemple). Nous avons un entrepôt dans chaque pays.
Votre CA avoisinait les € 35 millions en 2017, quelle est son évolution ?
Nous ne communiquons pas sur nos ventes, mais je peux vous dire que leur croissance est très importante. Par ailleurs, Greenweez est rentable.
Comment est née l’activité ?
Greenweez a démarré en 2008 en tant qu’e-commerçant non-alimentaire et a rapidement séduit les consommateurs. Ces derniers ont très vite réclamé de l’alimentaire, et celui-ci a démarré entre 2010 et 2011. A l’époque, les « retailers » bio spécialisés n’étaient pas présents en ligne et des régions entières n’avaient pas suffisamment de magasins bio. Très vite, Greenweez a trouvé son public. Le fait d’être sur Internet nous permet de bénéficier d’une largeur d’assortiment sans comparaison et de couvrir toutes les unités de besoin. En France, 85 % de notre activité vient de l’alimentaire et des PGC, et 15 % vient du non-alimentaire (bazar, maison, etc.).
Comment vous différenciez-vous des acteurs bio du « mortar » ?