Plus rapide, plus vert, plus rentable. Les défis du dernier km
Quick-commerce, drive piétons, lockers …Avec la hausse des ventes en ligne, le marché du dernier Km est en plein effervescence, entre course à la vitesse et au « zéro-émission ». Peut-on faire de la logistique e-commerce un avantage compétitif ?
Contexte
Depuis 18 mois, le marché du dernier Km (= la prestation la plus chère en logistique) est devenu un foyer de pertes important pour les enseignes. Historiquement externalisé à des tiers, il a longtemps été tiraillé entre deux métiers aux visions contradictoires : la logistique voulait baisser les coûts, l’e-commerce voulait optimiser l’expérience client. Alors que les ventes en ligne atteignent des volumes inédits, ces deux métiers se rejoignent autour d’un objectif commun : la satisfaction client. Le marché du dernier Km commence à se structurer, avec une profusion d’acteurs qui veulent combiner l’efficacité logistique et la performance écologique attendue par les clients. Une mission impossible?
Chiffres clés
- Le dernier Km : 30 % des coûts de transport d’un produit
- Taux de retour Zalando : 65 %
- Sur 1,36 milliard de colis livrés en 2020 en France, 30 % n’ont pas été livrés au destinataire à la 1ère tournée.
- 60% des clients ne reviennent plus sur un site après une mauvaise expérience de livraison.
- 78% des Français abandonnent leur panier si les frais d’expédition sont trop élevés.
- Moins de 1 % des e-commerçants proposent la livraison verte au checkout
- 10 % des marques incluent une étiquette de retour dans le colis (Parcellab, avril 21)